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Catégorie : Sport

Moyen-âge : voici les sports préférés de l’époque

Quelle que soit l’époque, l’homme a toujours éprouvé le besoin de faire du sport. Au-delà des nombreux bienfaits de la pratique sportive pour la santé, certaines activités parallèles ont été créées autour du sport. Parmi ceux-ci figurent les paris sportifs et les offres que les gens aiment utiliser via des sites tels que https://www.bonuscodebets.fr/. Au moyen-âge, plusieurs sports ont été pratiqués. Découvrez ici, les sports préférés de cette époque.

Le tournoi

Le tournoi est un sport faisant partie des plus populaires et attractifs au Moyen-âge. L’épreuve la plus pratiquée au tournoi était la joute. Elle est une activité au cours de laquelle deux chevaliers sur leurs chevaux respectifs s’affrontaient au galop, muni chacun d’une lance et d’un bouclier portant l’insigne d’une famille ou d’un clan. Le but était de faire tomber son adversaire en le percutant avec la lance.

Le tournoi était considéré comme un sport dangereux, car le perdant pouvait avoir des dommages collatéraux ou même mourir. Au moyen-âge, le sport prenait plus l’apparence d’un entraînement de guerre ou encore d’une bataille farouche entre deux clans d’un même peuple ou de peuples différents. En effet, en absence de guerre, les chevaliers devaient obligatoirement rester en bonne condition physique grâce au tournoi. Étant un entraînement, il devint avec le temps un sport.

Le vainqueur de cette épreuve était très bien récompensé. Pour la famille royale et les Seigneurs, le tournoi était très significatif parce qu’il était question d’honneur. Il constituait aussi un très beau spectacle à cause des techniques d’attaques à la lance. Notons que le tournoi était exclusivement réservé aux hommes. Tous ces aspects faisaient du tournoi, le N°1 des sports préférés au moyen-âge.

Les tirs à l’arc et à l’arbalète

Les tirs à l’arc et à l’arbalète étaient également fort prisés. Cette discipline tire son essence d’une activité très en vogue au moyen-âge : la chasse. Encore pratiqué jusqu’à ce jour, ce sport consistait à atteindre avec une flèche, le centre d’une cible à l’aide de son arc ou son arbalète.

C’est un sport extrêmement honorable, parce qu’il enseignait la maîtrise de soi et l’équilibre physique et mental. Beaucoup de têtes couronnées s’adonnaient fièrement à ce sport. Des compétitions d’équipes étaient organisées de temps en temps pour divertir et amuser le peuple. Pour perpétuer cette tradition, le tir à l’arc intègre dès le vingtième siècle, les Jeux Olympiques.

La soule

La soule quant à elle était un sport traditionnel considéré depuis plusieurs années, comme le précurseur du rugby. Ce sport se joue avec une balle en cuir à forme indéfinie et remplie de son et de paille. Au cours de cette discipline, la balle est jetée en l’air et deux équipes opposées se disputent celle-ci.

Ce qui rend ce sport plus intéressant et attractif est qu’il n’y avait pas trop de restrictions d’effectifs. Il se jouait en plein air, sur une superficie de plusieurs kilomètres carrés. Tout le monde pouvait y participer et en plus, il n’y avait pas d’arrêt pour cause de blessures.

26 septembre 2022     0 Comments

Loisirs au Moyen-Age : le sport

Lorsque l’on pense au sport, on s’imagine nos stades remplis de supporters, on pense à ces retransmissions télévisées de Roland Garros ainsi que cette fête internationale et sans limites que sont les Jeux Olympiques. Toutefois, le sport n’est en rien l’apanage de notre siècle moderne. Et contrairement aux idées reçues, la période médiévale fut même très intense en terme de pratique du sport. Quelques exemples célèbres nous sont parvenus jusqu’à aujourd’hui.

La soule

La soule est sans conteste le sport médiéval populaire par excellence. On remonte son existe jusqu’au XI° siècle et l’on pourrait aujourd’hui le comparer à un mélange entre le football et le rugby. Le but était de déposer le ballon, une vessie de porc remplie de foin par exemple, dans un but. Sauf que l’on ne jouait pas avec deux équipes de 11 joueurs mais des équipes de plusieurs dizaines de joueurs. Le terrain ne faisait pas une centaine de mètres de longueur, c’était le village, les prairies, la forêt alentour, les hameaux voisins qui représentaient le terrain de jeu de ce sport plutôt viril mais sûrement moins violent que les images qui ont traversé le temps. Ces parties de soule pouvaient faire se rencontrer des équipes éloignées géographiquement en fonction de l’importance de la ville qui accueillait et de la fête célébrée le jour de la partie.

Le tournoi est l’autre sport emblématique de la période médiévale même si le tournoi s’adresse à la noblesse. Au travers des joutes et des combats, elle démontre sa vaillance, son art, son expertise de la maîtrise du cheval et des armes. Les combats ne sont pas sans danger, parfois même mortels, mais la violence n’était pas le but recherché. L’image de la joute est sûrement la plus emblématique de cette période.

Le jeu de paume

Le jeu de paume est un sport pratiqué dès le XIème siècle. Il est l’ancêtre du tennis puisque le but était de renvoyer la balle à son adversaire. C’est avec la main que l’on a commencé à jouer à ce sport, d’où son nom. Très vite, certains ont pu se ganter de cuir pour une pratique plus confortable. La raquette n’a fait son apparition que vers le XVème siècle.

jeu de paume

Les couches populaires de la population s’y adonnaient en plein air tandis que les plus aisés ont pu créer des salles spécifiques à ce sport, codifiant ainsi sa pratique qui nous est restée sous l’appellation de tennis. Dès la fin du XIIIème siècle, on compte 8 fabricants de balles de jeu de paume à Paris qui ne comptait alors que 200 000 habitants, preuve en est de la popularité de ce sport.

Le jeu de quilles

Le jeu de quilles, toujours très populaire aujourd’hui notamment avec l’arrivée du Molkky en France et avec la pratique du bowling, est un sport revenu sur le devant de la scène au XIVème siècle alors même que les égyptiens y jouaient déjà.

quille

Il consistait comme aujourd’hui à projeter une boule contre un ensemble de quilles suivant des règles et codes précis. C’est un sport qui a toujours été très populaire car il était aussi une forme de jeu d’argent où chacun pariait sur les capacités des uns et des autres.

Au delà des ressemblances évidentes des sports du Moyen-Âge avec ceux d’aujourd’hui, il est surtout intéressant de comprendre qu’il avait une place importante dans la vie des français de l’époque. Si sa pratique n’était pas quotidienne, elle se révélait être régulière car les sports ne demandaient pas d’équipements spécifiques et pouvaient se jouer partout à l’instar de la soule. La noblesse a toujours encouragé le sport, laissant au clergé le soin de condamner la pratique sans jamais obtenir pour autant gain de cause.

12 août 2017     0 Comments

Des joutes au PMU : l’histoire des jeux hippiques

Faisant partie des épreuves de tournois de chevalerie les plus célèbres, les joutes font leur apparition en France à partir du XIIe siècle. Malgré leur bannissement et leur interdiction par les Papes dès 1193 pour leur dangerosité, elles ont continué leur développement grâce à une amélioration des équipements des cavaliers. En dépit des idées reçues, les joutes restent des jeux très populaires au Moyen-Âge tout en se modernisant au fil des siècles, notamment grâce aux paris en ligne. Les différentes règles appliquées lors des compétitions les rapprochent étrangement des courses hippiques actuelles. Découvrez l’histoire des jeux hippiques dans cet article qui présente leurs similitudes avec les joutes équestres de l’époque médiévale dont le principe est également expliqué.

Joutes équestres au Moyen-Âge : principe

Épreuves particulièrement spectaculaires, les joutes équestres donnaient lieu à un affrontement direct à cheval et à pied entre deux adversaires.

combat de joutes

Crédit photo : Domaine-Ecuyer.com

Les chevaliers se défiaient en touchant le bouclier suspendu au pavillon de chacun de la pointe de leur épée. Dès cet instant, il faut relever le défit face à son rival. Les adversaires devaient s’élancer l’un contre l’autre au galop au signal donné par les juges. Le but de ce jeu étant de désarçonner son rival. C’est pour cette raison qu’un nouvel engagement devait succédé au premier lorsque ce n’est pas le cas. Cependant, le duel se poursuivait à la masse et à l’épée lorsque l’un des chevaliers tombait et que l’autre posait ses pieds à terre. La reconnaissance de sa défaite de façon loyale de la part du perdant fait partie des principales règles à respecter lors du déroulement des tournois de joutes équestres au Moyen-Âge. S’il ne le faisait pas, il était déclaré  » hors combat  » par les juges. Le chevalier vainqueur était récompensé en rempotant le prix de la compétition, mais pas que. Il recevait également les chevaux, les armes et surtout le participant vaincu. Celui-ci pouvait recouvrer sa liberté après le paiement d’une rançon.
Pour se prémunir contre les risques de blessures, les chevaliers en compétition devaient avoir un équipement particulier. Les armures utilisées se perfectionnaient au fil du temps pour garantir une meilleure protection des antagonistes.

Quelles similitudes des joutes équestres avec les courses hippiques

Une observation attentive des règles des joutes équestres permet de noter quelques similitudes avec les jeux hippiques. Tout comme ces épreuves de chevalerie très populaires au Moyen-Âge, les courses hippiques actuelles comme PMU, leur nom semble l’indiquer ne peuvent se faire qu’avec des chevaux.

 

PMU Sport

Ces animaux constituent par conséquent des éléments clés de ces deux tournois. Ils doivent être en parfaite santé et très bien entraînés. Une couleur unique choisie par le ou les propriétaires du cheval est portée par le jockey. On retrouve cela avec les joutes équestres qui se pratiquaient à l’époque médiévale. Le chevalier portait en effet un mouchoir ou un voile aux couleurs de sa dame. On remarque en outre des ressemblances au niveau de l’équipement. Pour se protéger la tête en cas de chutes, le jockey porte un casque comme le faisait le chevaliers en compétition lors des joutes du Moyen-Âge. On peut également citer les gilets de protection qui ont remplacé des accessoires tels que les gilettes aux épaules et bien plus encore. Avec telles similitudes, on peut dire que les joutes équestres de l’époque médiévale sont les ancêtres des jeux hippiques d’aujourd’hui.

12 juillet 2017     0 Comments

Le jeu de paume, ancêtre du tennis

Ancêtre de l’ensemble des jeux se pratiquant avec une raquette dont notamment le tennis, la pelote basque, le squash ou encore le badminton, le jeu de paume est un sport de loisir qui a vu le jour en France au Moyen Âge. Il se développe au fil des siècles avec l’apparition de nouvelles formes. Grâce à sa facilité, c’est une pratique qui devient très vite populaire. Cet article a pour but de relater l’histoire de ce jeu depuis son invention à l’époque médiévale jusqu’à aujourd’hui.

Jeu de paume : les débuts

Même si des traces de la pratique de plusieurs variantes remontent à l’Antiquité selon certains historiens, c’est au XIIIe siècle qu’est né le jeu de paume. A la lecture de la documentation disponible, ce sport aurait été inventé par des moines désirant faire de l’exercice physique. Son appellation serait donc due au fait que ces derniers jouaient avec une balle en s’aidant des murs, du sol et des cloîtres. Il demeure pendant longtemps un jeu qui se pratique à main nue ou gantée en plein air. Les salles de jeu de paume connues sous le nom de tripots naissent au XIVe siècle. Il s’agit de terrains couverts d’un toit. Dès la fin du XVe siècle, différents types de cordage sont utilisés en vue du renforcement des gants. Dans la même période, apparaissent les battoirs en bois qui sont demeurés des accessoires de jeu de paume rudimentaires. Il faut attendre le XVIe siècle pour que soit conçue la toute première raquette. Disposant d’un cordage en boyaux de mouton et d’un long manche, celle-ci offre plus de confort aux joueurs.

jeu de paume

Formes et population concernée

Le jeu de paume se pratiquait au Moyen Âge sous deux formes. On a la longue paume qui se jouait en plein air et donc en extérieur. Son évolution au fil du temps donne plus tard naissance au rebot en Pays basque. Il y a également la paume courte dont la pratique se fait dans un lieu couvert ayant la taille d’un trinquet. Cette version jouée en salle, connue sous le nom de tripot, évolue pour devenir d’abord le pasaka puis le tennis. Loisir privilégié des humanistes et des étudiants, il a la faveur d’un public plus large dès le XIVe siècle. Les nobles, les éducateurs ainsi que la population dans son ensemble, sont conquis par le jeu de paume. Il est même qualifié de  » Jeu des Rois  » au XVIe siècle. De François I à Henri II en passant par Charles IX et Henri IV, les rois qui l’adoptent en deviennent des experts et sont nombreux. Et comme on peut le voir, le jeu de paume était pratiqué par toutes les couches sociales avec passion, malgré les préjugés à son égard.

Le jeu de paume : une popularité en dehors des frontières de la France

Devenu très populaire, le jeu de paume se répand dans tout l’Hexagone et partout dans le monde. Il est introduit en Angleterre dès le XVIe siècle sous l’appellation de court tennis. Il s’y pratiquait à l’aide de raquettes. Il arrive également aux Etats-Unis par l’entremise de Mary Ewing Outerbrige au XIXe siècle. Il débarque en outre en Australie où il est appelé Real Tennis ou Royal Tennis. Il s’exporte enfin en Italie, Allemagne, Espagne et bien plus encore. Le jeu de paume a perdu sa notoriété qu’il avait au Moyen Âge. Seuls neuf pays abritent encore des salles pour sa pratique.

Les jeux videos et le jeu de paume

Il n’y a aucun jeux vidéos de jeu de paume sur le marché sur console ou ordinateur, mais il existe quelques mini-jeux reprenant le jeu médiéval sur téléphone sur Google Play et aussi sur iPhone. La plupart d’entre eux sont gratuit ou ne vous couteront que quelques euros.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_paume

5 juin 2017     0 Comments

La soule, plutôt football ou rugby ?

La soule représente un des premiers jeux de balle né au Moyen-Age. Ce jeu aurait été introduit par les anglais. Guillaume le Conquérant aurait ramené cette activité lors de son règne en Angleterre et elle aurait peu à peu envahi la France. La soule sera ensuite largement pratiquée, aussi bien par le peuple que par les membres du clergé ou les bourgeois. Elle permet à deux équipes de s’affronter autour d’une balle de cuir.

Histoire de ce premier jeu collectif

La soule se joue le plus souvent avec une balle de cuir mais les joueurs trouvaient au Moyen-Age de nombreuses façons de disputer ces parties. Une vessie de porc gonflée d’air ou des boules de bois pouvaient être utilisées ainsi que tout matériel de forme sphérique. Les premières parties opposaient les hommes de la campagne à ceux de la ville. Plus tard, les équipes étaient davantage mélangées selon les régions et les affinités.
Malgré des règles créées dès son apparition, des rixes est des actes de violence ont fini par donner une mauvaise image à ce sport. Considéré à tort comme agressif et dangereux, il sera interdit par Philippe V et Charles V. Des incidents isolés ont ainsi remis en question une pratique qui était pourtant codifiée dès le début.
Malgré les interdictions qui vont se succéder au cours de l’histoire, la soule continue à être pratiquée en cachette. Elle aura notamment beaucoup de succès à la Renaissance avec des parties organisées de façon régulière. Elle devient très populaire dans certaines régions comme la Picardie, la Normandie et la Bretagne. Sa renaissance dès les années 2000 montre que ce sport n’a finalement jamais réellement disparu.

Un fonctionnement simple pour les joueurs

Pour pouvoir jouer à la soule, il faut commencer par former deux équipes. La balle qui possède une anse pour la porter et tirer est posée à terre. Le but de la première phase de jeu est de ramener cette balle dans son camp. Une fois chose faite, la deuxième phase du jeu va pouvoir commencer.
La seconde phase consiste à aller noyer la soule dans la mare adversaire. Pour y parvenir, il faut réussir à tirer avec la main ou le pied dans le rectangle de 2 mètres sur 1,50 mètre signalé par un piquet et un drapeau.
Un arbitre est présent pendant toute la partie pour sanctionner les sorties de la balle, la façon de tenir la balle et les oppositions entre les deux parties qui doivent se faire en respectant les règles.

Les formes actuelles de la soule

Compte tenu des deux phases de jeu qui caractérisent se sport médiéval, il peut être considéré comme l’ancêtre du football et du rugby. La première phase qui demande de savoir contrôler le ballon pour le ramener dans sa zone demandait une bonne maîtrise du ballon avec le pied. Il est certain que le football actuel s’est clairement inspiré de cette discipline.
Le rugby trouve également ses racines dans ce sport avec la deuxième phase qui demande de tirer la balle dans un espace délimité. Marquer un essai au rugby correspond exactement au même principe. Lorsque l’essai est marqué, des points supplémentaires sont attribués à l’équipe correspondante. Cette étape d’un match de rugby est directement issue du principe de placer sa soule dans la mare adverse.
La Grande Choule qui se joue actuellement en Normandie est une version plus moderne. Demandant beaucoup d’habileté, cette pratique issue directement de la soule médiévale demande de savoir jouer avec une crosse et de pouvoir commander la balle avec le pied. Une coupe de Normandie est disputée tous les ans au mois de mai.

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